De la Mercerie à la Maroquinerie de Luxe : Le Voyage Intemporel de DE GRIMM

Depuis la fondation par Marguerite en 1945, DE GRIMM s'est métamorphosé d'une petite entreprise confectionnant des sacs à main en tissu pour les proches, à une icône de la maroquinerie de luxe "made in France". En effet, chaque génération a laissé une empreinte indélébile. Maurice, introduisant le cuir, a posé les jalons pour une présence nationale avec la marque Divona. Jean-Claude et Alain, quant à eux, ont diversifié et renforcé la présence commerciale, notamment avec l'ouverture d'un magasin attenant à l'atelier en 1977. L'évolution ne s'est pas arrêtée là. Percevant les changements du marché dans les années 1990, la famille a fait le choix audacieux de se positionner sur le haut-de-gamme, incarné par la naissance de la marque DE GRIMM et une implantation stratégique dans le prestigieux triangle d'or bordelais. L'adhésion à ce nouveau positionnement n'a pas été sans embûches, notamment avec une concurrence accrue et des défis économiques. Mais avec le leadership de Fabienne Massip, qui a rejoint l'entreprise après le décès de sa mère et l'a rachetée en 2012, DE GRIMM a navigué avec succès à travers ces défis. Avec une approche de gestion centrée sur la transparence, la patience et le respect des traditions tout en embrassant l'innovation – notamment la digitalisation sous l'impulsion de son mari, Cyril Coutzac – DE GRIMM est sur une trajectoire ascendante. L'entreprise, qui affiche un chiffre d'affaires prévu de 200.000 euros pour l'exercice se terminant en août, a une vision claire : préserver le savoir-faire artisanal, tout en étant une PME dynamique créatrice d'emplois.

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